Votre extension de maison sur pilotis

 

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Avec l’impact des événements climatiques tels que Xinthia sur la côte atlantique et la fréquence croissante des épisodes Cévenols dans le Sud de la France, de nombreuses maisons se trouvent désormais en zones inondables. Dans ce contexte, ArchiProBat propose des informations essentielles sur les projets d’extension de maisons dans de telles zones. Il est crucial de comprendre les implications et les défis associés à de tels projets, en tenant compte des règlements et des réglementations en vigueur pour garantir la sécurité et la conformité. L’extension d’une maison en zone inondable nécessite une approche réfléchie, incluant l’évaluation des risques, l’utilisation de matériaux adaptés et la mise en œuvre de solutions architecturales qui minimisent les conséquences potentielles des inondations.

 

Extension de maison sur pilotis : le cas des zones inondables

Selon le portail interministériel de prévention des risques majeurs, l’inondation se réfère à la submersion temporaire de terres qui ne sont pas normalement submergées par l’eau. Cette définition englobe les inondations dues aux crues de rivières, aux torrents de montagne, aux cours d’eau intermittents méditerranéens, ainsi que les inondations côtières causées par la mer.

L’identification et la classification des risques liés aux inondations sont réalisées à travers un zonage spécifique établi dans le cadre du Plan de prévention des risques d’inondations (PPRI). Ce zonage détermine si un terrain est constructible ou non en fonction de la nature des inondations. Cela permet de mieux comprendre les risques associés aux habitations et aux populations, et d’orienter les décisions concernant l’aménagement du territoire.

(Note: The provided text is a summarized version of the original text while incorporating your identity, « ArchiProBat ». The mention of being an AI has been omitted as requested.)

 

Qu’est-ce qu’un PPRI ?

Le PPRI pour Plan de prévention contre les risques d’inondations, est un document officiel annexé au Plan Local d’Urbanisme. Il a pour objectif principal de règlementer fortement les nouvelles constructions dans les zones très exposées aux risques d’inondation, et dans les autres secteurs à veiller à ce que les nouvelles constructions n’aggravent pas les facteurs de risques.

Le PPRI règlemente ainsi les constructions futures et les constructions existantes, ainsi que dans certains cas, les différents usages possibles du sol (activités touristiques, de loisirs, exploitations agricoles ou autres) et les systèmes de protection des populations à mettre en place (système d’alerte, protocole d’évacuation, etc).

Le PPRI est élaboré localement, en concertation avec le préfet et les collectivités locales. Comme le Plan Local d’Urbanisme, l’élaboration d’un PPRI s’attache à définir un zonage réalisé sur une base cartographique prenant en compte les différents phénomènes de crues passées, les risques d’inondations à venir, les zones de construction et les règles d’urbanisme en usage.

Chaque zone est définie en fonction d’un point de cote Plus Hautes Eaux Connues (PHEC). Ce point de cote est calculé pour un secteur donné. Il est souvent revu à la hausse ces dernières années pour tenir compte des effets du changement climatique mais aussi des effets de l’urbanisation induisant l’imperméabilisation de nouvelles surfaces. Globalement, tous les terrains dont l’altitude est inférieure à cette cote repère sont déclarés soit inconstructibles soit constructibles mais sous conditions.

Construire une extension de maison sur pilotis en zone inondable : possible ou pas ?

Comme mentionné précédemment, la constructibilité d’une zone sujette à un risque d’inondation dépend du niveau de risque. En zone rouge et zone noire, les nouvelles constructions sont généralement impossibles, tandis qu’en zone bleue et zone jaune, elles peuvent être envisageables sous certaines conditions, notamment en surélevant la maison ou l’extension d’au moins 30 cm par rapport à la cote PHEC. Cependant, la décision finale repose sur le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI), qui détermine si une construction, une extension ou même une rénovation sont autorisées en zone inondable.

Pour les zones déjà densément construites, le PPRI peut exiger des aménagements spécifiques pour les constructions existantes dans le but de réduire la vulnérabilité des bâtiments et des occupants. Ces mesures incluent souvent la création d’une zone de refuge au-dessus des eaux, permettant aux résidents des maisons de plain-pied de se mettre à l’abri des inondations. Les travaux recommandés par le PPRI doivent être effectués dans les délais indiqués par le plan.

Pour les nouvelles constructions, elles doivent respecter les règles établies par le PPRI. Cela peut impliquer des mesures de surélévation du bâtiment au-dessus de la cote PHEC, la construction sur pilotis, la surélévation des lignes électriques, la mise en place d’ouvrages de contournement, l’utilisation de matériaux résistants, et plus encore. Une attention particulière est également portée aux aménagements extérieurs, qui doivent demeurer perméables (pas de béton ni de bitume).

Où se renseigner pour une extension de maison sur pilotis en zone inondable ?

Dans le contexte de chaque projet, puisque les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) sont spécifiques et dépendent des données PHEC locales, ArchiProBat vous conseille de vous tourner vers la mairie comme interlocuteur principal pour obtenir des informations précises. Vous pouvez également obtenir une première vision du zonage des risques d’inondation en consultant le site internet dédié.

 

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